TopGear N°59

TopGear magazine n°59 – Version numérique

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Il est toujours difficile d’écrire un dernier mot, surtout lorsqu’il s’agit de clore une aventure collective basée sur la passion, mais après 10 ans, il est temps pour ce magazine, pour votre magazine, de tirer sa révérence. Un magazine n’existe que pour ses lecteurs et nous tenons avant tout à vous remercier : vous nous avez permis de continuer, numéro après numéro, à raconter, analyser, partager et célébrer ce qui nous tient à coeur, le plaisir automobile. Même si l’aventure s’arrête ici, Je reste convaincu que l’esprit Top Gear magazine France – la curiosité, l’audace et l’envie de raconter la voiture différemment – perdurera et, qui sait, reviendra, peut-être sous d’autres formes, sur d’autres routes.

En revanche, si un magazine n’existe que pour ses lecteurs, il vit grâce à eux, mais aussi à d’autres revenus dont la publicité. Et si l’aventure s’arrête pour nous aujourd’hui, c’est en grande partie par manque de recettes publicitaires suffisantes pour assurer la viabilité du titre. La plupart de mes confrères print (et maintenant web) se plaignent de la baisse inexorable des recettes publicitaires. Et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la pertinence de certains arbitrages faits par ceux qui gèrent les achats d’espace publicitaire chez les constructeurs quand je vois des médias dédiés à l’automobile animés par la passion, souffrir, voire disparaitre, faute de pubs, pendant que les spots s’enchaînent parfois (souvent) entre deux sujets autophobes sur les JT des chaînes télé.

La fin d’un magazine est toujours une mauvaise nouvelle, un mauvais signal, mais elle l’est encore plus quand il s’agit d’un titre qui défend, à sa manière, le plaisir automobile dans un paysage soi-disant de plus en plus autophobe, alors même que la France prouve chaque jour son attachement à l’automobile : il suffit de voir le succès populaire des événements autour de l’automobile qui battent des records de fréquentation à chaque édition, le dernier exemple en date étant Le Mans Classic. Si l’arrêt de Top Gear magazine en France devait servir à quelque chose, je souhaiterais que ce soit à ça, que les constructeurs prennent conscience que les médias spécialisés continuent d’aimer et de soutenir une industrie automobile qui, elle, ne les soutient plus. Plus suffisamment.

Quoi qu’il en soit merci, merci et merci encore pour la confiance que vous nous avez accordée, pour votre fidélité, et pour ce lien unique qui s’est tissé au fil des années. C’est une page qui se tourne, mais les souvenirs de cette histoire partagée perdureront. En 2015, nous avions débuté par un feu d’artifice avec l’essai de la Sainte Trinité, nous terminons par un bouquet final avec l’essai de la F80, descendante de la LaFerrari, mais aussi une bonne partie de tout ce qui se fait de plus fou sur la planète auto, profitez-en bien !

Publié le 12/09/2025

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