Accueil » Acheter un magazine » Respire n°35 – Version numérique
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« Je voudrais tant m’intégrer. » Ces mots, on les entend un jour ou l’autre partout, sur tous les continents. On peut penser que le désir d’appartenance ou, du moins, de se sentir bien dans sa peau en compagnie d’autrui, s’estompe une fois les études achevées. Mais toute personne qui a déjà eu du mal à trouver ses marques dans un nouvel emploi ou est allée vivre dans une ville ou un pays inconnu sait que la réalité est plus complexe. Se sentir à l’aise, se faire des amis ou des relations demande du temps, des efforts et même quelques concessions.
Cela s’explique en partie par le fait que nous sommes tous différents. Chacun arrive avec ses propres croyances, ses valeurs, ses expériences, ses attentes, sa façon de penser. C’est ce qui rend le monde si merveilleux ; mais que de défis cela représente ! Un nouveau travail, par exemple, et avec lui des collaborateurs et un environnement inconnus, peut être merveilleusement excitant ou au contraire vraiment angoissant ; souvent les deux à la fois. Ceux qui sont dans le deuxième cas de figure peuvent se sentir limités, jusqu’à se demander pourquoi répondre à une offre d’emploi si cela risque de provoquer des semaines de doute, suivies (si ce n’est de la déception) d’une longue période de relative inadaptation.
Pourtant, ne pas se sentir à sa place dans un nouvel endroit ou lorsqu’on est entouré de visages inconnus n’est pas inhabituel ; c’est même normal. Nul besoin de changer de travail ou de déménager dans une autre région pour être mal à l’aise ; l’idée de s’inscrire à un cours de yoga ou de pénétrer dans une salle de sport sut à beaucoup. Même le plus souple des yogis ou le plus expérimenté des gymnastes peut avoir des doutes sur sa capacité à s’intégrer.