Peindre des animaux à l’aquarelle – Version numérique

L’aquarelle est un jeu entre vous, la couleur, l’eau et le temps, plus ou moins sec ou humide, dont l’écoulement peut vous sembler irrégulier au cours de l’élaboration de votre dessin. Dans ce numéro, l’artiste Matthew Palmer dévoile ses meilleures techniques pour la peinture animalière.

Cette dernière suppose en effet de privilégier certains savoir-faire, comme le soulèvement pour mettre en relief les rides d’une serre, la gestion de la lumière et de l’obscurité sur un pelage tacheté ou le dessin au pinceau sec pour griffer des fourrures, ou encore le grattage léger du papier pour faire apparaître le brillant de l’œil insondable d’un dauphin en plein saut. Comment rendre les multiples tons fauves d’un guépard ? Où tombe l’ombre d’une défense d’éléphant sur sa trompe ? Comment représenter des plumes de diverses tailles ?

Projet par projet, augmentant la complexité des sujets progressivement, Matthew Palmer offre des astuces et techniques qui vous permettront de maîtriser la peinture animalière à l’aquarelle. Les croquis proposés sont accompagnés de recommandations sur les couleurs à employer. Que vous décidiez de peindre un grand félin se fondant presque dans la savane, un ara au plumage cramoisi, bleu et vert éclatant ou le chardonneret dont le rouge vif aura capté votre regard par la fenêtre, vous saurez désormais voir dans l’ombre de la forêt des couleurs en aquarelle, tant dans le choix que la mélange et jusqu’à un maniement, de l’aplat à l’estompage.

Enfin, la peinture animalière demande un sens aigu du détail. Cela suppose aussi de bien observer… Que pourrions-nous admirer si nos sujets disparaissaient ? En raison des crises climatique et de biodiversité, la plupart des animaux de ce numéro sont menacés d’extinction à divers degrés. C’est pourquoi chaque projet des informations relatives à la conservation des espèces représentées. À méditer entre deux coups de pinceau, en espérant que la beauté permette, un peu, de réparer le monde.